Les actions communales

Chaque projet communal, (construction ou rénovation d’un bâtiment, organisation d’un évènement, service à la population…) est construit autour d’une démarche de développement durable : utilisation de gobelets consignés lors des évènements, tri sélectifs des déchets dans tous les bâtiments et sur tous les évènements, rénovation énergétique des bâtiments, choix de matériaux écologiques lors des constructions, installation de sacs pour déjections canines dans les parcs, achat d’un véhicule électrique, utilisations de plantes non consommatrices d’eau, paillage, valorisation de l’utilisation des modes de déplacement doux par les agents et élus…

Rénovation énergétique des bâtiments communaux

Travaux au groupe scolaire

Au centre de Loisirs, dans la continuité de la démarche d’économie d’énergie qui a été effectuée en maternelle en 2017, afin d’améliorer la qualité de l’air, les conduits de ventilation ont été remis à neuf, le système d’éclairage a été changé en un système d’éclairage LED d’avantage économique et les faux plafonds ont été baissés en 2018.

Le restaurant municipal

En 2016, les élus ont souhaité utiliser dans cette construction, des matériaux à la fois respectueux de l’environnement et de la santé des enfants, qui sont les principaux utilisateurs du restaurant. Ainsi, tout a été fait afin de limiter les émissions de Composés Organiques Volatils, de perturbateur endocriniens, de phénol et autres produits dangereux pour la santé.

En lien avec cette démarche, le Syndicat Intercommunal de Restauration a décidé de servir plus de produits issus de l’agriculture Biologique aux enfants. Une lutte contre le gaspillage alimentaire est également organisée. Et les restes alimentaires sont compostés.

Éclairage publique

Gestion différenciée des espaces verts

Qu’est-ce que c’est ?

La gestion différenciée est une nouvelle approche de la gestion des espaces verts. Plus en phase avec les aspirations actuelles, elle fait le pari d’une gestion plus respectueuse de l’environnement sans perte de qualité. Elle remet en question le tout horticole, sans toutefois le bannir. Le principe est d’appliquer à chaque espace le mode de gestion le plus adapté, tenant compte de son utilisation, sa situation…

  • Gérer les espaces verts en milieu urbain, en diversifiant selon les espaces, la fréquence, la nature des interventions et en tenant compte des moyens humains.
  • Prendre en compte environnement naturel et écologique pour concevoir les aménagements futurs.
  • Favoriser le développement d’une diversité faunistique et floristique, les équilibres naturels et l’utilisation de prédateurs naturels des parasites.
  • Augmenter le taux de végétalisation, supprimer l’utilisation des pesticides et désherbants, utiliser les produits de fauche et de taille en compostage, paillage, etc.

La gestion différenciée propose que certains espaces moins fréquentés, aux sols plus fragiles, ou écologiquement précieux soient laissés à eux-mêmes. Ils sont fauchés ou extensivement pâturés, éventuellement une fois tous les deux ans sur certaines parties, afin d’y conserver des refuges pour la biodiversité et une plus grande diversité de paysages. Alors que d’autres sont tondus en raison de leurs fonctions, l’exemple type étant le terrain de foot destiné aux compétitions homologuées.
  • Préserver et enrichir la biodiversité, en privilégiant des espèces locales et en laissant la végétation se développer dans certaines zones, offrant ainsi à la faune nourriture et habitat,
  • Réduire les besoins en eau (espèces indigènes adaptées à la pluviométrie locale, paillage permettant de conserver l’humidité au pied des végétaux),
  • Limiter les pollutions, en diminuant la consommation des engrais et des produits phytosanitaires, l’objectif de la commune est d’aller vers le « Zéro Phyto»,
  • Réduire l’impact carbone de cette gestion en réduisant les tontes et autres interventions motorisées,
  • Former les équipes pour s’orienter vers des interventions adaptées à l’état des plantes et aux aléas climatiques.

Objectif Zéro phyto

Un produit phytosanitaire est un produit chimique utilisé pour soigner ou prévenir les maladies des organismes végétaux. Par extension, on utilise ce mot pour désigner les produits suivant :

  • Insecticide : qui lutte contre les insectes
  • Fongicide : contre les champignons
  • Herbicide : contre les plantes spontanées type rumex, plantain, pissenlit.

Ces produits font partie, avec les biocides, de la famille des pesticides.

La loi Labbé prévoit la mise en place de l’objectif zéro phyto dans l’ensemble des espaces publics. L’état, les collectivités locales et établissements publics ne peuvent plus utiliser de produit phytosanitaire pour entretenir les espaces verts, les promenades, les forêts ou les voiries, depuis le 1er janvier 2017. Seuls les produits qualifiés à faible risque, de biocontrôle (lutte intégrée) ou encore les produits agréés Agriculture biologique peuvent être utilisés.

Pour ce qui est de l’usage non-professionnel de ces produits, ils seront interdits de détention et de commercialisation à partir du 1er Janvier 2019. Cette mesure concerne les jardiniers amateurs.

Sur l’environnement

Seuls 10 % des produits phytosanitaires atteignent leurs cibles, le reste est disséminé dans le sol, l’air et l’eau. Épandus sur des zones peu ou pas perméables, ils s’écoulent et contaminent les eaux de surfaces. Les pesticides sont une des plus importantes sources de pollutions des eaux.
De plus, les produits phytosanitaires ne sont généralement pas sélectifs. Ainsi en introduisant un produit chimique pour traiter un problème, on brise les cycles naturels. On élimine à la fois les nuisibles, mais aussi les insectes auxiliaires des cultures comme les pollinisateurs, les pesticides sont une des causes de la disparition de nombreuses colonies d’abeilles.

Sur la santé

Il faut savoir qu’une grande partie des pesticides utilisés actuellement sont considérés comme potentiellement cancérogènes, reprotoxiques, ou pouvant être des perturbateurs endocriniens. Ces produits se retrouvent dans nos verres et dans nos assiettes ! Il a été prouvé que de faibles quantités de pesticides, en mélanges et pendant de longues périodes posent de nombreux problèmes de santé.

Il est tout à fait possible de jardiner sans pesticides à la maison ! Pour cela, il est préférable de faire quelques aménagements au jardin afin de favoriser les auxiliaires de cultures, comme par exemple créé un abri à insectes, une haie fleurie, un point d’eau ou encore des espaces fleuris en toute saison !

Pour limiter le développement d’herbes spontanées, rien de mieux que le paillage, de plus vous réaliserez des économies d’eau. Pour cela, utilisez des résidus de tontes séchés, des copeaux de bois ou encore de la paille.

Pour désherber, pensez à l’eau bouillante, vous pouvez aussi utiliser un couteau ou une binette !

Une tonte plus haute permet d’avoir un gazon mieux enraciné, plus résistant à la sécheresse !

Pensez aux plantes locales et sauvages telles que les pissenlits, la bourrache ou les orties, indispensables à la biodiversité, elles trouveront une place de choix dans votre cuisine !

Au potager, alternez les cultures et pensez aux associations de plantes, vous éviterez les maladies et les attaques de nuisibles !

 

 

 

 

 

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