Gare aux chenilles processionnaires

Le réchauffement climatique, les hivers plus doux, la sylviculture intensive du pin (leur arbre hôte) et la disparition de leurs prédateurs naturels ont favorisé leur expansion des chenilles processionnaires sur notre territoire.

Ces chenilles peuvent provoquer de graves réactions allergiques chez l’humain comme chez l’animal : urtications, troubles respiratoires, lésions oculaires, voire choc anaphylactique.

Comment les reconnaître ?

Les chenilles processionnaires sont grégaires : elles vivent en groupe.

  • Celle du pin descend en file indienne, entre janvier et mai, pour s’enfouir sous terre. Elles sont alors au niveau du sol, période où elles sont particulièrement dangereuses. Les descentes sont plus massives en mars-avril dans le nord de la France.

  • Celle du chêne, quant à elle, reste sur le tronc des chênes, en amas, et ne descend pas. Elle est active d’avril à juillet.

Que faire en cas de présence ?

  • Signalez la présence de chenilles (au sol pour le pin, sur le tronc pour le chêne) sur le site : alertespeces.fredon-bretagne.com

  • Le propriétaire des lieux doit faire appel à un professionnel certifié pour procéder à la destruction des nids accessibles.

Recommandations importantes :

  • Ne touchez pas les chenilles ni leurs nids.

  • Restez à distance des arbres infestés.

  • N’essayez pas de détruire vous-même les nids.

  • En forêt : portez des vêtements couvrants, évitez de vous frotter les yeux.

  • Lavez soigneusement les cultures du jardin proches d’arbres infestés.

  • Ne faites pas sécher de linge près des zones à risque.

En cas d’exposition

Chez l’humain :

  • Douchez-vous, changez de vêtements, ne frottez pas les lésions.

  • En cas d’urgence (détresse respiratoire, perte de connaissance) : appelez le 15, le 112 ou le 114 pour les personnes sourdes ou malentendantes.

  • En cas de contact oculaire : consultez rapidement un ophtalmologue.

  • Pour tout autre symptôme (démangeaisons, rougeurs…) : appelez un centre antipoison ou un médecin. Si possible, prenez une photo de la chenille.

Chez les animaux :

  • En cas de salivation excessive, gonflement des babines, frottements du museau : lavez abondamment la zone touchée à l’eau claire (sans frotter) et contactez immédiatement votre vétérinaire. Une intervention rapide améliore nettement le pronostic.

À retenir

Les poils visibles ne sont pas les plus dangereux : les poils urticants sont microscopiques, invisibles à l’œil nu, et peuvent rester actifs pendant plusieurs années, même dans des nids abandonnés.

Votre navigateur est dépassé !

Mettez à jour votre navigateur pour voir ce site internet correctement. Mettre à jour mon navigateur

×